Cet été, nous avons dû mettre un peu la pêche de côté pour s’occuper des travaux de la maison, mais dès que nous avons un peu de temps, nous sommes partis à la traque des silures du Rhône.
L’été, nous les pêchons plutôt avec des vifs et la première mission en arrivant sur l’eau est donc de faire quelques chevesnes. Nous prospectons les bordures à la recherche d’un peu d’activité, mais sous cette chaleur harassante, j’ai du mal à garder la motivation la pêche de cette espèce n’étant franchement pas ma tasse de thé.. Au contraire de Baptiste qui prend autant de plaisir à lancer son X-Rap Countdown entre les herbiers (et on le voit à son sourire radieux ci-dessous), qu’à pêcher les silures par la suite.
Après la longue épreuve obligatoire de la pêche des vifs, nous sommes fin près pour traquer les moustachus.
Il fait très chaud en ce mois d’août et les touches ne se font pas évidentes. Les gros n’ont pas l’air très décidés mais les petits sont là pour nous amuser.
Lors d’une journée libre entre deux poses de parpaings, nous amenons un ami de Baptiste, Benjamin, qui avait très envie de tester la pêche du silure qu’il ne connaissait pas du tout.
La journée s’annonce bien : les poissons ont l’air actifs sous le bateau. Benjamin nous pose plein de questions sur le silure, son comportement etc… et nous lui parlons d’une particularité génétique, que chaque pêcheur traquant cette espèce rêverait d’attraper: le silure albinos.
Après 1h de pêche, Benjamin nous annonce un poisson et il a l’air plutôt joli. Suite à la discussion que nous venions d’avoir et en plaisantant, je lui dis « ça se trouve, il sera blanc !». Le combat dure un petit peu, Benjamin n’ayant pas l’habitude de cette pêche, il n’ose pas trop tirer sur le matériel. Le silure arrive finalement au bateau et on commence à l’apercevoir… Ma surprise est immense et je me tourne vers Baptiste qui ne l’avait pas encore vu : « Il est blanc !!!! »
On est comme des fous sur le bateau, un albinos, c’est tellement rare et on a la chance de pouvoir en monter un d’1m50 sur le bateau.
Nous avons du mal à nous remettre de cette rencontre, d’autant plus que l’occasion pourrait ne jamais se représenter.
La journée se continuera avec un autre joli poisson mais aux couleurs plus ordinaires.
Fin août, nous avons un dernier créneau pour aller à la pêche et nous ne dérogeons pas à la règle : direction le Rhône.
Après avoir assouvis les pulsions de la nouvelle « passion chub » de Baptiste, nous commençons nos dérives. Ce jour, les silures semblent plutôt timides et les touches se font très rares. Baptiste ferre enfin un poisson. Ca n’a pas l’air bien gros, mais après des heures d’attente, cela nous donne un peu de baume au cœur.
Lorsqu’il arrive, c’est une nouvelle fois une sacré surprise qui crève la surface… un second silure albinos !!!
Celui-là est plus petit : il mesure 1m10-1m20 approximativement mais nous sommes ravis.
Deux albinos en quelques jours c’est incroyable, et même si nous n’avons pas pu faire beaucoup de sorties cet été, nous avons des souvenirs plein la tête.
Maintenant la saison sandre arrive à grands pas et il est temps de laisser le mucus et les barbillons de coté.
A bientôt,
Coline Colomb, Team Rapala